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Quand l’art queer soutient la Palestine : un show brûlant de révolte et de solidarité.
(Re)plonge dans l’effervescence du drag show de la troisième édition de Queers for Palestine, qui s’est tenu du 2 au 6 avril 2025 au Sing or Die. Sur scène, les paillettes côtoyaient les slogans, les corps dansants portaient les colères, et les identités queer s’élevaient en solidarité avec la lutte palestinienne.
À travers des interviews exclusives et des performances enflammées, notre reportage capte l’âme d’un événement où l’art n’est jamais neutre, où chaque regard, chaque mot, chaque mouvement crie : pas de libération queer sans libération de tous les peuples opprimés.
Car ici, la culture s’affirme politique, et la scène devient tribune. Tous les fonds récoltés ont été reversés à l’association Sawt Palestine, renforçant ce lien vital entre expression artistique et engagement militant.
(Re)vis cette communion vibrante entre luttes, identités et résistances.
Il est capital que les queers fassent front uni et résistent à la récupération de nos identités LGBTQIA+.
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L’instrumentalisation des luttes queers masque des oppressions sous un vernis progressiste.
Derrière les drapeaux arc-en-ciel et les slogans inclusifs, une mécanique bien rodée s’active : celle du pinkwashing. Cette stratégie consiste à instrumentaliser les luttes LGBTQIA+ pour redorer l’image d’États ou d’entreprises, souvent au mépris des réalités qu’elles camouflent. Israël en est l’un des exemples les plus décriés : en promouvant Tel-Aviv comme capitale gay-friendly, l’État tente de faire oublier la violence de l’occupation et la répression du peuple palestinien, y compris de ses queers.
Pendant que certaines ambassades défilent en toute impunité dans les Marches des fiertés, les LGBTQIA+ palestinien·nes restent invisibilisé·es, pris·es entre homophobie sociale et violence coloniale. Ailleurs, les marques s’ornent de drapeaux pour mieux faire oublier leur implication dans des politiques anti-queer, l’exploitation ou la pollution. La fierté devient façade, les luttes, objets marketing.
Le vendredi 4 avril dernier, la troisième édition de Queers for Palestine a fait halte au Centre LGBTQIA+ avec une soirée en collaboration avec le collectif uncivilized, espace artistique et politique par et pour les personnes du Sud Global. Une table ronde a ouvert un espace de réflexion autour de l’instrumentalisation des luttes queers dans les contextes coloniaux, suivie de performances engagées. Une soirée pour réaffirmer que nos identités ne sont pas à vendre, et que sans justice, il ne peut y avoir de fierté.
Je rêvais du petit air d’Occident, de ceux qui ont toujours été du bon côté de la frontière.
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Collège Rosa Parks, 15e arrondissement. Les enseignants se mobilisent contre la baisse des moyens sociaux.
© Yanis Lecoeuvre
Ce jeudi matin à 7h30, les enseignants du collège Rosa Parks, dans les quartiers nord de Marseille, ont fait front commun. Banderoles aux grilles, prises de parole devant l’école, mobilisation, juste avant le début des épreuves du Brevet. Car malgré la colère, ils ont fait passer les examens, pour ne pas pénaliser leurs élèves. Mais leur message est clair : ils refusent que les plus précaires paient l’addition d’une politique de gestion comptable de l’Éducation nationale. Pour Alexis Tranier, enseignant documentaliste à Rosa Parks et militant du syndicat Sud Éducation, le choc est frontal : « À Rosa Parks, on passerait d’une présence à temps plein, de cinq jours, à trois jours par semaine. Cette nouvelle répartition va défavoriser l’ensemble des familles, les plus pauvres de Marseille. » Le collège, situé au cœur du 15e arrondissement, affiche un indice de positionnement social (IPS) parmi les plus bas du département. La baisse de présence sociale toucherait également les collèges Pytheas, Rostand ou le lycée Victor Hugo. « On est sur une population qui a de gros besoins d’accompagnement et de soutien social, ajoute-t-il. Le quartier a très peu de structures. Réduire les moyens sociaux ici, c’est impensable. »
En cause : une nouvelle répartition des postes d’assistant·es sociaux·ales imposée par la DSDEN 13, sans dialogue. Une mesure qui réduit drastiquement la présence des assistantes sociales dans plusieurs établissements déjà en tension. « Une décision inadmissible et scandaleuse », dénoncent les enseignants. Pour Jules, un autre enseignant mobilisé ce matin, la situation dépasse le cadre strictement scolaire : « On est au milieu des quartiers nord de Marseille, l’un des bassins éducatifs les plus pauvres d’Europe. On perd une assistante sociale qui travaillait tous les jours sur les situations des familles. Et d’ajouter : 30 % de présence en moins, c’est 30 % d’élèves en détresse qu’on abandonne. »
Le constat est brutal : les services sociaux sont déjà saturés, les élèves cumulent difficultés économiques, violences familiales, troubles de l’apprentissage, et c’est précisément dans ce contexte que l’on diminue l’un des rares soutiens humains disponibles au quotidien dans l’école. « C’est un coup de massue » déplore Arthur, professeur principal d’une classe de 5e, et le dit sans détour : « Le nombre de troubles “dys” explose, les situations sociales sont de plus en plus complexes, on croule sous les besoins. On fait ce qu’on peut avec les familles, on gère les listes d’attente pour les orthophonistes, mais on ne peut pas tout faire. ». Il alerte sur l’épuisement des personnels, sommés d’absorber des missions médico-sociales sans être formés ni équipés. Et conclut : « Voir qu’on baisse en plus les moyens d’aide, c’est aberrant. Le prof principal accompagne autant qu’il peut, mais il ne peut pas remplacer une assistante sociale. »
Une mobilisation responsable mais inflexible
Les enseignants de Rosa Parks ont maintenu les épreuves du brevet ce jeudi matin, par respect pour leurs élèves. Mais leur mobilisation ne fait que commencer. Réuni·es en assemblée générale, ils réclament :
En l’absence de réponse de l’IA-DASEN, d’autres actions sont envisagées. Pour eux, il ne s’agit pas d’un simple désaccord administratif, mais d’un enjeu de justice sociale. Ils le répètent : ce sont les enfants les plus en difficulté qui seront les premières victimes.
Propos recueillis par Célia Zaïdi.
Cette nouvelle répartition va défavoriser l’ensemble des familles, les plus pauvres de Marseille.
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