Installé à Marseille depuis 13 ans, Gagny Sisoko, originaire du Mali, a trouvé sa vocation dans la cuisine presque par hasard. C’est sa femme qui, un jour, l’a invitée pour une pizza… et ouvert la voie d’un nouveau métier. Inspiré par ses origines et les contraintes alimentaires (notamment celles de son fils allergique), il a commencé à réinventer des recettes à base de produits accessibles, sans blé, sans champignons ni fromage.

Avec sa cuisine simple, inventive et inclusive, Gagny propose aussi un système de bocaux consignés et des sauces maison, tout en bénéficiant du soutien précieux de ses proches, notamment pendant le confinement. Aujourd’hui, il rêve d’ouvrir une deuxième cuisine, peut-être à Bamako, avec toujours le même esprit solidaire et chaleureux. Où qu’il soit, il souhaite que sa cuisine garde cette saveur authentique… et l’âme de celle de Marseille.

Cette capsule temporelle a été tournée il y a cinq ans, au sortir du Covid. Rendez-vous à la rentrée pour voir comment la cuisine de Gagny a grandit !

Dans les rues ensoleillées du sud de la France, une guitare s’élève. Ce n’est pas un simple chant : c’est une mémoire qui murmure, une histoire en fragments qui se rassemble à travers les cordes et la voix. Edward Kamau, artiste anglo-kenyan, donne vie à Sweet Street Opera, un projet musical poétique et politique né de ses voyages, de ses engagements et d’un désir profond de relier les mondes. Sa folk est fluide, comme les courants de l’Atlantique noir qu’il évoque ; elle puise dans l’intime autant que dans l’histoire collective. Rencontre avec un conteur des temps modernes, au croisement des territoires et des sensibilités.

Direction le quartier du Chapitre, en plein cœur de Marseille, pour découvrir le portrait d’Abdul, fondateur du restaurant syrien Le Levant. Dans ce lieu à la fois simple et vibrant, chaque plat est une invitation au voyage, et chaque geste d’Abdul raconte une histoire d’exil, de résilience et de transmission.

Derrière les fourneaux, il prépare bien plus qu’un repas : il recrée des souvenirs, partage une culture et ouvre un espace de dialogue entre les mondes. Entre effluves d’épices, éclats de rire et confidences, son portrait nous plonge dans l’univers d’un homme qui a su faire de la cuisine un langage universel.

Une immersion pleine de saveurs, d’émotions et de générosité à l’image d’Abdul et de son accueil. Prenez le temps de découvrir son histoire, elle réchauffe autant le cœur que l’estomac.

Chaque semaine, au cœur de la Friche Belle de Mai, une force tranquille œuvre sans relâche. Ce sont nos bénévoles, engagé·e·s, attentif·ve·s, qui accompagnent avec cœur et constance des apprenant·e·s dans l’apprentissage du français. Leur présence, souvent discrète, est pourtant essentielle. Ils et elles tissent, séance après séance, les liens de la langue, de la confiance et de l’inclusion.

Mais pour offrir à chacun·e de meilleures conditions et répondre à des besoins toujours croissants, nous lançons un appel : nous avons besoin de vous.

Pas besoin d’être enseignant·e, ni expert·e en grammaire. Ce que nous cherchons, ce sont des personnes motivées, patientes, bienveillantes, prêtes à transmettre et à apprendre elles aussi. Une heure par semaine peut suffire à changer un parcours, un regard, une vie.

Découvrez à présent les visages et les voix de celles et ceux qui font vivre cette belle aventure humaine. Parce qu’ici, on ne partage pas seulement une langue, mais une solidarité à taille humaine.