Il y a un an, Marseille contre l’extrème droite chez l’Après M

Il y a un an, Marseille contre l’extrème droite chez l’Après M

Il y a un an, Marseille contre l’extrème droite chez l’Après M

Ateliers, discours et discussions pour faire face à l’extrême droite 

Il y a un an, le dimanche 23 Juin 2024, La Ligue de l’Enseignement réunissait à l’après M des dizaines de personnes, de collectifs et d’associations pour acter la nécessité de faire barrage à l’extrême droite, après la dissolution de l’assemblée nationale. Réunissant tous les ages et secteurs de Marseille, l’événement a été l’occasion de se rencontrer, d’imaginer des projets ensembles et de s’exprimer à travers des ateliers créatifs et des cercles de parole.

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En entendant des discours choquants autour de nous, dans les équipements que l’on gère, suite à la dissolution de l’assemblée nationale, on a décidé de proposer un événement. L’objectif était de s’outiller, d’expliquer, de décrypter, parce que l’on sentait que les gens étaient perdus. 

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Festival de Dialogue de Rue

Festival de Dialogue de Rue

Festival de Dialogue de Rue

Du 23 au 25 août 2024, le festival Dialogue de rue a fait vibrer la place des Marseillaises aux pieds des escaliers de la gare Saint-Charles. Trois jours d’ateliers, de débats et de créations collectives pour redonner voix à celles et ceux qu’on oublie trop souvent.

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À Marseille, dans le quartier de Saint-Charles, entre la gare et les ruelles populaires du Chapitre, un souffle de résistance a traversé la fin de l’été 2024. Du 23 au 25 août, le festival Dialogue de rue a transformé l’espace public en un lieu de rencontres, d’expression populaire et de construction collective. Organisé par les associations Éclore et Didac’Ressources, aux côtés du collectif Massalia VOx, en partenariat avec Einai et Eloquentia Marseille, l’événement a été cofinancé par l’Union européenne et soutenu par la Ligue de l’enseignement PACA ainsi que la Ville de Marseille.

Vendredi 23 août, la journée « On est ensemble ! » a ouvert le festival sous le signe des solidarités locales. Le public a partagé un repas préparé collectivement lors d’un atelier cuisine participatif, avant de rejoindre une table ronde animée autour de nos jeux Dialogue et Opinion, mêlant discussions et échanges ludiques sur les discriminations. L’après-midi s’est poursuivi avec un atelier d’upcycling animé par l’association EKO! et Low Tech with Refugees, alliant écologie, créativité et transmission.

Samedi 24 août, la question « À qui est Marseille ? » a structuré la journée. Après un atelier de conversation en français, les participant·es ont découvert la musique traditionnelle ouest-africaine de Zaky Djiguiya, artiste burkinabé, puis ont suivi une balade littéraire guidée par Juliette Weller (Les Balades de Juliette). L’après-midi a mêlé artivisme et sciences, avec un atelier participatif mené par Sidonie Mauruc et une médiation sur les éoliennes proposée par Amazone Inspirée. La table ronde « Écrire Marseille ? », animée par Armando Coxe, a réuni l’auteur François Thomazeau et la poétesse Julie Cat. Un live painting du street artiste  a ensuite mis à l’honneur les figures féminines de la résistance, suivi d’une tchatchade politique avec Jean-Marie Sanchez et d’une distribution solidaire organisée par La Maraude Mentalité Virage Depé.

Dimanche 25 août, le festival s’est clôturé avec la journée « Nos voix, parce qu’on doit se faire entendre ! ». Une Calle des doléances a ouvert l’après-midi, suivie d’un théâtre forum participatif animé par Magida Bel Abbes (La Cabane des Voisins), d’un atelier d’écriture collaborative avec Polygraphe, et d’un podcast public avec Mira Younes (Nous sommes restés sans voix). L’improvisation a pris le relais avec DAMS aka Yannick Noailles, avant un concert final vibrant porté par Amazone Inspirée et Ericão Brasilidade. Toute l’après-midi, l’espace Genre Pluriel, animé par Marie Batret, a proposé des activités engagées autour des luttes féministes et LGBTQIA+.

Pendant trois jours, le festival de Dialogue de rue a redonné du souffle à la rue, en faisant de Saint-Charles un carrefour d’histoires, de luttes et d’imaginaires partagés. Une démonstration vivante que la ville appartient à celles et ceux qui l’habitent et la font vibrer.

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Marseille dessinée par nos trajectoires, nos récits, nos rêves

Et dans nos têtes...

par Aroun Mariadas et Bruno Mathé

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Pendant plusieurs semaines, à Massalia VOx, des habitant·es de Marseille se sont retrouvé·es pour une aventure collective et sensible : « Et dans ma tête, des cartes », une série d’ateliers mêlant écriture, cartographie radicale et récit intime, animée par Aroun Mariadas et Bruno Mathé.

L’objectif ? Repenser la manière dont on raconte la ville. Sortir des plans froids, officiels, pour y inscrire nos trajectoires, nos émotions, nos souvenirs, nos colères et nos espoirs.
Marseille vue depuis ses marges, depuis ses vécus, depuis l’intérieur.

« On a lu des extraits d’auteur·es, on a écrit à partir de lieux qui nous marquent, on a détourné des objets pour les transformer en prises de parole. C’était à la fois politique et profondément personnel », raconte Sophia-Nicée, participante aux ateliers.

L’expérience était collective, organique, vivante. On lisait nos textes à voix haute, parfois en marchant, parfois en chœur. On écoutait les mots des autres, on se répondait.

Et à la fin, on posait nos lieux sur une carte de Marseille, en y ajoutant nos récits, nos émotions, nos rêves.

C’est une autre ville qui apparaissait, plus fragile, plus réelle. Celle qu’on habite, qu’on aime, qu’on subit parfois, mais qu’on continue de faire vivre.

De tout cela est née une restitution sonore sous forme de podcast : un chœur de voix, de récits et de lieux, pour faire entendre la ville autrement, depuis ses angles morts et ses forces invisibles.

« Et dans ma tête, des cartes », c’est une invitation à reprendre la parole, à se réapproprier l’espace, à affirmer haut et fort que nos histoires comptent.
Parce que la ville, ce n’est pas que des rues et des murs. C’est ce qu’on y vit, ce qu’on y transmet. C’est nous.

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Entre Nairobi, Liverpool et la France, Edward Kamau tisse une folk intime et nomade, empreinte de mémoire, de spiritualité et de luttes douces. À travers son projet Sweet Street Opera, il chante les invisibles, les passants, les silences du monde

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Dans les rues ensoleillées du sud de la France, une guitare s’élève. Ce n’est pas un simple chant : c’est une mémoire qui murmure, une histoire en fragments qui se rassemble à travers les cordes et la voix. Edward Kamau, artiste anglo-kenyan, donne vie à Sweet Street Opera, un projet musical poétique et politique né de ses voyages, de ses engagements et d’un désir profond de relier les mondes. Sa folk est fluide, comme les courants de l’Atlantique noir qu’il évoque ; elle puise dans l’intime autant que dans l’histoire collective. Rencontre avec un conteur des temps modernes, au croisement des territoires et des sensibilités.

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Regards de jeunes : bricoler son chez soi, caméras aux poings

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Des jeunes marseillais en difficulté prennent la parole, racontant sans filtre leur vie et leurs espoirs à travers un projet vidéo engagé et collectif.

En 2017, près de la gare Saint-Charles à Marseille, des jeunes en galère, souvent livrés à eux-mêmes, ont pris part à un projet singulier et engagé : Regards de jeunes. Ensemble, ils ont dû raconter leur histoire à travers des vidéos qu’ils ont imaginées, écrites et tournées eux-mêmes. Des récits bruts, faits de galère, de débrouille, mais aussi d’espoir.

Ce projet, lancé par l’association Éclore, l’ADDAP13, la maraude mixte de Saint-Charles, Le Refuge et l’ANEF, leur a donné les moyens, la formation et une rémunération pour parler d’un sujet qui les touchait fort : comment se construire un « chez soi » quand on n’en avait pas ?

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En fait, je paressais jamais sale sur moi. J’étais dehors mais tout le temps propre. Bien rasé, bien coiffé. Je me débrouillais toujours pour ne pas laisser paraître. Je voulais me débrouiller seul, sans l’aide de mes parents.

Le résultat, c’est une série de vidéos fortes et sincères. On naît que de passage racontait l’instabilité constante. Parcours de vie montrait un quotidien fragile. Et dans la mini-série Tracy, ils jouaient leurs propres histoires, entre fiction et vrai vécu.
Pas de discours larmoyant, juste leurs voix, leurs mots, leur regard sur la vie, le rejet familial, l’homophobie, l’exil, la précarité. Et surtout, comment ils s’en sortaient, grâce aux rencontres, à la chance et à la débrouille.

Ce premier projet a posé les bases du média associatif et participatif qu’on construit aujourd’hui, Massalia VOx Média. Parce que ces jeunes, qui vivent tout ça, avaient des choses à dire, et quand on leur tendait le micro, ils savaient s’en servir.

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