From Kiberian Eyes
Entre Marseille et Nairobi, un projet de solidarité internationale donne la parole aux artistes de Kibera. À travers la caméra et les mots, jeunes français et kényans racontent une autre réalité du quartier, vibrante de créativité, d’engagement et d’espoir.




Pendant deux semaines, en février 2024, une équipe de jeunes de Marseille est partie à la rencontre de Kibera, à Nairobi, pour coconstruire un projet inédit avec les artistes de Kibera Creative Arts (KiCA). Un partenariat né d’une envie commune : raconter Kibera autrement, à travers celles et ceux qui y vivent, y créent et y transforment leur quotidien. Son nom : From Kiberian Eyes.
Loin des images stéréotypées du bidonville, ce projet croisé entre Éclore, Massalia VOx et KiCA mise sur l’art comme levier de solidarité, de dialogue et d’engagement. Caméra à l’épaule, micro tendu ou carnet en main, l’équipe franco-kenyane est allée à la rencontre des talents de Kibera, avec un objectif simple : capter des récits authentiques, mettre en lumière les artistes du quartier, et faire circuler une parole souvent invisibilisée.
Car Kibera, c’est aussi ça : un vivier de créativité. “Même si Kibera est l’un des plus grands bidonvilles d’Afrique, on y trouve des musiciens, des danseurs, des poètes incroyablement doués”, explique Geoffrey Ochieng, comédien, réalisateur et co-fondateur de KiCA. “On s’est dit : pourquoi ne pas travailler ensemble ?”

Créée en 2006 et officiellement enregistrée en 2016, l’association KiCA est aujourd’hui un acteur central du bidonville. Elle anime des ateliers d’écriture, de photo, de musique, de production audiovisuelle et même de mentorat affectif pour les ados. “Notre idée, c’est de bâtir une communauté auto-suffisante, en créant des espaces productifs et en partageant des compétences”, raconte Erik Babake, auteur, poète et membre actif de l’asso. Chaque semaine, ce sont près de 200 enfants qui participent à ces activités. “Ce sont eux, la prochaine génération. On veut construire l’avenir avec eux.”
KiCA porte aussi des événements forts, comme le Uchaguzi Bila Fujo, un concert géant organisé à l’approche des élections générales pour promouvoir la paix, ou encore l’Art Attack Festival, contre la violence et la drogue. “Notre plus grande fierté, ce sont les artistes qu’on a aidés à émerger, comme la comédienne Mamito ou le chanteur Stivo Simple Boy”, souligne Geoffrey. “Notre studio leur donne accès à des outils pros, là où tout était hors de portée.”
C’est cette énergie-là que From Kiberian Eyes a voulu capter et raconter : un Kibera vivant, débrouillard, profondément humain. En parallèle du tournage, les participants ont produit un livret (TUKO), organisé des événements publics à Marseille, levé des fonds et lancé une plateforme média pour faire vivre les contenus.
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